La technique de Ravitch, la technique la plus efficace ?

Publié le 17/02/2022 | Environ 8 minute(s) de lecture

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Salut, c’est Emilien Gts ! Avant de commencer cet article, je tenais à te proposer mon e-book GRATUIT le plus téléchargé, qui ne peut que t'aider ! Je t'invite donc à cliquer sur le bouton ci-dessous pour le télécharger. Bonne lecture !

 

Il existe aujourd’hui beaucoup de techniques afin de corriger le Pectus Excavatum via la voie de la chirurgie. Malgré les nouvelles techniques, comme la technique du lipofilling ou la technique de l’implant 3D, les techniques de remodelage ne sont pas à oublier.
Aujourd’hui, je vais te parler de la première technique qui a vu le jour pour corriger le Pectus Excavatum, la technique de Ravitch.

Je tiens à préciser que tout ce qui est dit dans cet article n’est pas un avis médical. Je ne suis pas un professionnel de santé. Toutes les informations de cet article sont le résultat de recherches et de lectures.

 

En quoi consiste la technique de Ravitch ?

Avant tout, il faut savoir que la technique de Ravitch date des années 1940-50. On va s'intéresser à la dernière « mise à jour », car elle a été améliorée plusieurs fois au fil du temps.
La technique de Ravitch est une technique dite ouverte, contrairement à la technique de Nuss qui est dite « mini-invasive ». La technique de Ravitch consiste à sectionner les cartilages costaux défectueux (déformés) et à intervenir au niveau du sternum pour le redresser. Par la suite, le sternum est stabilisé par une barre métallique (comme pour la technique de Nuss). Le chirurgien peut également mettre en place plusieurs barres métalliques.

 

 

Le matériel au niveau du thorax sera retiré au bout de 6 mois en moyenne, même si cela peut changer en fonction du cas du patient. Ces barres vont assurer la stabilité de la cage thoracique, et permettre de consolider l’ensemble de la paroi antérieure.

 

La partie préopératoire

Pour la partie préopératoire, ça sera du classique pour une opération du Pectus Excavatum :

  • Un scanner de zone thoracique;
  • Une consultation avec le chirurgien, qui t’expliquera l’intervention et répondra à tes questions;
  • Une consultation avec l’anesthésiste, qui te précisera plusieurs choses (par exemple s’il est nécessaire d’arrêter certaines choses avant l’opération);

Il faudra également, la veille, prendre une douche avec un shampoing spécial pour les chirurgies. Il faudra bien sûr être à jeun le matin de l’opération. Mais ça, ce sont des classiques pour les interventions chirurgicales.

Pour ce qui est du temps de l’opération, j’ai trouvé une durée comprise en moyenne entre 3h30 et 5h. L’hospitalisation va durer entre 3 jours et 1 semaine après l’opération.

 

La partie intervention chirurgicale

Pour ce qui est de l’opération en elle-même, le chirurgien va passer plusieurs étapes pour que cette opération soit un succès.
Tout d’abord, le chirurgien va procéder à une incision. Cette incision va être horizontale, sur une longueur équivalente à la distance entre le milieu de chaque pectoral. Pour faire simple, tu prends ton doigt, tu le mets en dessous de ton pectoral, au milieu, et tu fais la même chose de l’autre côté. La distance entre tes deux doigts sera à peu près la longueur de la cicatrice.
 

 

Une fois l’incision faite, le chirurgien va sectionner les cartilages costaux considérés comme défaillants. En d’autres termes, il va les enlever. Le chirurgien va ensuite intervenir sur le sternum en lui-même. Il va redresser le sternum, afin de corriger le problème.

Pour conclure, il va poser une ou plusieurs barres métalliques, afin de fixer le sternum qui vient d’être « travaillé ».

 

La partie postopératoire

Après l’intervention, tu vas pouvoir être fier de toi ! Même si tu te sens faible et fatigué, ce n'est pas grave, c'est normal. Tu vas prendre le temps de récupérer et de suivre les conseils du chirurgien.

Pour ce qui est de la partie postopératoire à proprement parler, tu vas avoir plusieurs contraintes. Premièrement, tu vas sûrement avoir des douleurs non-négligeables. Ce qui d’ailleurs est prévu, vu qu’on te proposera sûrement une analgésie péridurale ou la pompe à morphine. Dans mon cas (technique de Nuss), j’ai eu le droit au deux (même si je suis finalement allergique à la morphine, dommage !).
Bien sûr, tu vas également avoir un traitement pour les douleurs dès la sortie de l'hôpital. Relié aux douleurs, tu vas surement avoir du mal à te coucher sur les côtés et surtout sur le ventre, à cause de la cicatrice. Mais aussi quand tu vas rire, pleurer, éternuer, bâiller, te moucher et d'autres actions similaires. Alors oui, ce n’est pas drôle, mais c'est une étape que tu vas devoir passer.

Tu vas aussi devoir passer par la phase de levée, qui va sûrement être compliquée. Tu vas avoir besoin d’aide pour apprendre de nouveau à marcher. Mais pas de panique, cela va vite revenir. Le corps humain est plein de surprises, et il t'aidera parfaitement à surmonter ces étapes.
En parallèle, tu vas devoir travailler ton souffle, pour redonner de la puissance à tes poumons. Des exercices te sauront proposer par un kinésithérapeuthe, comme par exemple souffler dans un tube pour faire remonter une balle.

Tu vas également devoir limiter le sport ainsi que les activités physiques, et donc prendre du repos. Va alors s’en suivre la seconde opération (environ 6 mois en moyenne de ce que j’ai pu voir).

 

Quels sont les inconvénients ?

Au niveau des inconvénients, on peut aisément en citer plusieurs. Cette chirurgie va nécessiter deux interventions espacés d’un peu moins d’un an. Cela peut-être un inconvénient pour les personnes voulant régler ce problème rapidement.
Pareil pour la douleur, les douleurs seront bien plus importantes pour la technique de Ravitch que pour les techniques de comblement en général.

On peut aussi parler de la cicatrice, bien plus longue pour la technique de Nuss que la moyenne et visible des opérations pour le Pectus Excavatum.

Un autre inconvénient, qui pour le coup est vraiment contraignant, c’est l'impossibilité de faire un massage cardiaque ou d’utiliser un appareil de défibrillation. Bien évidemment lorsque le matériel est en place en toi. Je me souviens encore de mon chirurgien me parlant de ce point.

Il existe également des risques, plus graves que de simples inconvénients. Durant l’opération, il est possible d’avoir des complications, la plupart du temps assez importantes. L’opération est faite de telle façon qu’il est possible qu’une perforation cardiaque arrive, notamment avec les barres. Si ce n’est pas ça, des lésions d’un autre type peuvent avoir lieu. Cela est également possible lors du postopératoire, si la barre bouge ou vient à se rompre.

Justement, lors du postopératoire, la barre (ou les barres) mise en place peut se déplacer et créer ainsi plusieurs problèmes. Différentes lésions peuvent avoir lieu, similaires à celles énoncées plus haut.
La barre peut également être à l’origine d’une infection, ou même simplement provoquer une allergie. On peut alors parler d’intolérance de la barre.

Autre inconvénient, le fait qu’il y ait deux interventions. Contrairement à la technique de l’implant 3D, les techniques de remodelage, et donc la technique de Ravitch, nécessite deux interventions. Une pour mettre en place le matériel, et l’autre pour l’enlever.

Enfin, il y a le risque d’être déçu. En effet, ce n’est pas rare de voir des gens être déçu du résultat final après une opération utilisant la technique de Ravitch. Certains se font même réopérer en se tournant cette fois-ci vers les techniques de comblement.

 

Voilà qui signe la fin de cet article, si tu as des questions, tu peux me contacter via le formulaire de contact, la page Facebook, le compte Instagram ou le compte Twitter.

À bientôt !

EmilienGts


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